Décoration léopard : 15 manières d’adopter cette tendance

Mode et déco ont pour coutume commune d’évoluer en coeur. Assortir son vestiaire et sa décoration intérieure apparaît comme un gage d’une parfaite maîtrise de l’air du temps. C’est ainsi qu’entre une retour grandiloquent des années 70 et un intérêt certain pour les teintes enflammées émerge aujourd’hui une passion conjointe pour le motif léopard. Une tendance un brin plus surprenante tant cet imprimé très animalier appartient à cette tribu de détails déco qui ne font guère dans la demi-mesure. Comprenez autrement : du genre on l’aime ou on ne l’aime pas, un point c’est tout. Or il semblerait qu’en 2022, le léopard compte de plus en plus d’adeptes…

Le léopard, un motif riche d’histoires

Avant d’être le motif adoré du prêt-à-porter des années 50, le léopard a longtemps été l’apanage d’une époque colonialiste. A l’origine, cette peau de bête venue d’Afrique symbolisait force et pouvoir. Très vite, les colons l’ont utilisée par petites touches dans leur maison en guise de revêtement d’assises et de tapis. Une manière d’affirmer leur richesse et leur position sociale à une époque où l’on s’embarrassait peu hélas des idées humanistes et du respect des animaux.

Puis au fil des décennies, ces taches brunies sur fond pâle désertèrent peu à peu les intérieurs pour finir par gagner les vestiaires de ces dames, et plus précisément leurs accessoires. Sacs à main, gants, escarpins des années 50 exposèrent ce motif de plus en plus sulfureux qui habillaient alors pléthore d’actrices hollywoodiennes outre-Atlantique.

C’est à cette époque que l’antiquaire et décoratrice Madeleine Castaing fait fi de la rigueur du modernisme ambiant pour réinjecter extravagance et poésie aux intérieurs en compagnie de son motif chéri. L’imprimé léopard reprend alors du service par son entremise et son indescriptible maîtrise des styles décoratifs du XIX ème siècle. Sous son impulsion, celle de bousculer les codes classiques, le motif léopard deviendra un argument luxueux et élégant, avec une once d’impertinence loin d’être déplaisante. C’est cette impertinence qui le rendra si attractif des décennies plus tard, à la fin du XX ème siècle, auprès de grands créatifs comme les italiens Gianni Versace et Dolce & Gabbana ainsi que dans l’univers design.