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Peindre soi-même : les 10 pièges à éviter

Vous vous lancez dans un projet de peinture et souhaitez repeindre un mur, un sol, un plafond vous-même ? Suivez nos conseils pour ne pas tomber dans les pièges les plus courants, et gâcher la décoration de vos pièces… Choix et quantité de peinture, passage du rouleau, préparation du support et du chantier pour bien peindre soi-même. Des murs jusqu’au plafond, la décoratrice Valérie Laporte Volatier vous donne ses conseils affûtés et les pièges à éviter pour réussir votre chantier de peinture comme un pro.

Si vous avez besoin de peindre votre intérieur vous-même pour rafraîchir votre décoration sans vous ruiner, attention à trop de précipitation. À vouloir peindre trop vite, vous risquez de faire des bêtises et de le regretter ! C’est pourquoi Côté Maison a pointé les 10 erreurs à éviter pour que votre chantier de peinture murale ou de sol ne tourne pas au cauchemar…

Piège n° 1 : protéger insuffisamment son chantier

Un pot de peinture renversé sur la moquette ou le parquet, un meuble taché par une éclaboussure, c’est très compliqué à nettoyer. Alors, avant de passer à la phase peinture, il est une règle à respecter impérativement : protéger son chantier, afin d’éviter les dommages matériels ou même corporels…

Voici les secrets d’un chantier impeccable : – Videz la pièce au maximum, l’idéal étant de pouvoir travailler dans un espace entièrement vide. Si ce n’est pas possible, placez les meubles au centre de la pièce et protégez-les avec une bâche plastique ou de vieux draps pliés en deux. – Enlevez tout ce qui est susceptible de recevoir des projections de peinture, comme les tapis ou les rideaux. – Ôtez tous les tableaux, étagères, vis, tringles et autres poignées de portes qui pourraient gêner l’application de la peinture murale – Déboîtez les prises et interrupteurs électriques pour pouvoir les peindre sans déborder sur eux. – Protégez le sol avec une grande bâche plastique, à fixer au sol avec du double face. – Prévoyez de vieux vêtements confortables qui ne craignent plus rien, ainsi qu’une casquette ou un bandana pour protéger vos cheveux. – Munissez-vous d’un masque, de gants en latex et éventuellement de lunettes de protection si vous peignez à la glycéro ou que vous utilisez un décapant. En respectant ces règles, vous devriez éviter les petits ou grands ennuis…

Et que faire en cas de tache ? Il est déjà trop tard… La goutte de trop sur le pinceau et voilà une jolie tache de peinture ! Pour y remédier au plus vite suivez les conseils de Valérie. – En cas de tache avec de la peinture glycéro : retirer l’excédent de peinture sur le tissus, rideaux, tapis et autre textile avec un racleur ou un couteau. Une fois l’excédent enlevé, passez un coup de chiffon avec du white spirit. – En cas de tache avec de la peinture acrylique : retirer également l’excédent avec un couteau ou un racleur puis nettoyer à l’eau froide avec un peu de savon et frotter avec une brosse à ongles. – Si la peinture est déjà sèche : tamponner la tache avec un peu d’alcool à brûler sur un chiffon.

Piège n° 2 : mal préparer son support avant de peindre

Lorsqu’on veut repeindre ses murs, il est tentant de brûler les étapes, pour arriver le plus vite possible au résultat final… Erreur ! Car si l’on ne prend pas soin de bien préparer la surface à peindre, on risque d’obtenir des murs imparfaits, laissant apparaître tous les défauts.

Petit rappel des étapes à respecter : – Si la surface à peindre est sale (graisse, crasse, nicotine, traces de doigts…), il faudra la lessiver avec un détergent doux dilué dans de l’eau, en finissant toujours par un rinçage à l’eau claire et un séchage complet. Attention, les murs doivent toujours être lessivés de bas en haut pour éviter les coulures sales. – Si des fissures sont visibles sur la surface à peindre, il faudra les ouvrir à l’aide d’un grattoir triangulaire, puis les reboucher soigneusement à l’enduit, et finir par un ponçage, une fois l’enduit bien sec. Si les fissures s’avèrent trop importantes car  » vivantes  » (dues aux variations des matériaux, elles touchent alors toute l’épaisseur du plâtre, voire du mur), il est envisageable de poser une toile de verre, composée de fibres très solides et présentée en rouleaux, avant la mise en peinture. Les fissures seront beaucoup plus longues à réapparaître. Attention, la première couche de peinture appliquée sur une toile de verre doit impérativement être une peinture acrylique, qui n’endommagera pas le revêtement. Si vous optez pour ce choix, évitez les papiers à peindre à reliefs et contentez vous d’un support lisse, toujours plus fiable. Dernier-né des papiers à peindre, le support à neuf se pose comme du papier peint et remplace le papier de verre. Lisse, il offre la possibilité d’appliquer une couche de peinture par-dessus, simple ou à effet. – Si l’ancienne peinture s’écaille, il faudra retirer la peinture abîmée avec une brosse métallique rigide, puis poncer la surface avec un papier de verre à grain moyen, puis à grain fin.

Piège n° 3 : manquer de peinture en cours de route (ou en acheter trop !)

Quoi de plus rageant que de se retrouver à cours de peinture en pleine action ou d’être obligé de rapporter au magasin le pot de 10 litres qui nous reste sur les bras ? Pour éviter ce genre de désagrément, une seule solution : bien calculer le nombre de litres nécessaires grâce à la calculette peinture de Cotemaison.fr.

Avant de vous lancer dans le chantier, voici quelques règles d’or à respecter : – Même si votre peinture est indiquée monocouche, pour un beau résultat à la hauteur de vos espérances, comptez deux couches de peinture. – Par manque d’expérience, on a tendance à trop charger le pinceau et donc à consommer plus. Voyez un peu plus large et arrondissez au-dessus les indications données. – Mieux vaut avoir un pot en trop que de manquer de peinture un dimanche après-midi, le chantier entamé…

Et pour ceux qui souhaitent un calcul sur-mesure, voici la méthode expliquée : – Mesurer le périmètre de la pièce en retranchant les ouvertures (portes, fenêtres). – Multiplier par la hauteur sous plafond, diviser par le rendement indiqué sur le pot, puis multiplier par le nombre de couches à poser. Exemple : ma pièce a un périmètre de (5m+7m) x 2 = 24m x 2,50 m de hauteur sous plafond = 60 m2. Si le rendement au litre indiqué sur le pot est de 12m2 par litre, on divise 60 par 12 = 5 litres x 2 couches = 10 litres. On arrondit à 11,5 litres pour plus de confort.

Cela vous semble insurmontable ? Armez-vous de votre sourire le plus désarmant et présentez les dimensions de votre pièce à un vendeur. Il vous dépannera sans doute…

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