minimalisme

Comment s’approprier le LESS IS MORE ? Partie 1/2

Avec Myriam Hoffmann (conseillère en image et fondatrice du blog Premiere-impression.com.), nous avions à cœur de vous parler de cette tendance « Less is more » dont on entend de plus en plus parler et qui prend tranquillement sa place dans nos intérieurs.

En déco comme en mode, moins on en fait mieux c’est !

bonheur

gaspillage

Découvrez en première partie l’article « LESS IS MORE, en Mode » proposé par Myriam Hoffmann, puis, en seconde partie, je vous propose mon décryptage du « LESS IS MORE, en Déco » !

Vous serez surpris(e) de voir les nombreux points communs qui nous lient sur ce vaste sujet, chacune dans notre domaine de prédilection !

Mais avant de vous laisser découvrir l’article de Myriam, il me tient à cœur de vous la présenter (si vous ne la connaissez pas encore …. 😉 ), une femme pétillante qui possède une énergie positive galvanisante !

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première impressionMyriam Hoffmann, surnommée “Mademoiselle M révélatrice de votre meilleure image”.

Pionnière du conseil en image, Myriam a fait le pari de relier image, identité et confiance en soi… Pari largement réussi aujourd’hui ! En effet, au cours de ces 24 dernières années, Myriam a aidé des milliers de personnes à devenir plus beaux, à développer leur assurance par ce canal qu’est leur image personnelle, pour atteindre leurs rêves personnels et professionnels.

Outre la publication de ses livres, elle est régulièrement consultée par la presse écrite suisse, française et internationale et compte à son actif la publication de plus de 400 d’articles sur l’image.

Elle donne par ailleurs de nombreuses conférences, de multiples interviews radiophoniques et est régulièrement sollicitée lors d’émissions télévisées suisses et françaises (France 2, La Télévision Suisse Romande).

Elle a créé également pour vous des formations en ligne afin de permettre au plus grand nombre de comprendre tous les grands principes.

Je vous laisse à présent découvrir l’article proposé par Myriam. Après l’avoir lu, vous aurez pleinement conscience de l’intérêt de privilégier la qualité plutôt que la quantité ! Bonne lecture…

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Le « LESS IS MORE », en Mode

Article rédigé par Myriam Hoffmann

Nous connaissons tous le fast-food. Et bien la fast-fashion, c’est un peu la même chose : produire et diffuser dans des temps records des collections sans cesse renouvelées. En quelques années, et la crise aidant, la fast-fashion a ainsi chamboulé notre relation à la mode et déplacé notre jugement du luxe.

mode

Avant, c’était la rareté onéreuse – aujourd’hui la nouveauté perpétuelle. D’ailleurs sur les marchés économiques des bourses, les enseignes H&M, Zara ou Mango valent désormais autant que celles du haut de gamme. Il faut dire que la frontière entre les deux est de plus en plus floue, en termes d’image – mêmes égéries, et sources d’inspiration, puisque les créateurs signent régulièrement des collections «capsules» cheap et chics.

Les fashions weeks actuelles sont dans une vraie surenchère, les défilés deviennent des shows. Les lignes se multiplient : croisière, pré-collection, collection commerciale, etc. On est passé de deux collections par an à quatre, six, huit… pour une seule marque ! Ainsi, dans une telle société de consommation, les créateurs deviennent des intermittents interchangeables du spectacle qui doivent toujours fournir plus.

La fast fashion sévit

Oublié, l’unique catalogue de La Redoute qui faisait date dans la saison. Chaque femme achète en moyenne près de 30 kilos de vêtements chaque année et 30% de ces habits ne sont même jamais portés. Une véritable stratégie de la part des marques, qui profitent d’une main d’œuvre à bas coût pour inonder le marché. Zara produit par exemple plus de 12 000 vêtements différents chaque année, selon la journaliste britannique Lucy Siegle dans un livre publié en 2011.

vetements

Symbole de cette mode véritablement jetable, l’enseigne irlandaise Primark qui a ouvert fin 2013 en France son premier magasin. De la mode ultra discount, avec une robe moulante à 15 euros à porter juste le temps d’une soirée… quitte à la mettre ensuite à la poubelle. Résultat : la valeur des vêtements jetés chaque année par les britanniques : 14,1 millions d’euros, selon une étude réalisée par Vanish. Pourquoi ? Tout d’abord parce que les habits achetés ne valent pas cher… Le comble est toutefois atteint par ces 29% qui se débarrassent de leurs vêtements parce qu’ils sont tachés et 27% parce qu’ils sont décousus…

Sans oublier le trop plein de tout le reste : les magazines, les sites Internet, les annonces publicitaires, les vitrines, les essayages qui se succèdent, les cabas surchargés, les défilés de mode, les stars du petit et du grand écran, les opportunités qui se multiplient et ces choses qui prennent toute la place… Que dire de H&M qui brûle ses invendus dans sa propre centrale électrique en Suède ?

h&m fr

L’horreur humaine et environnementale

Au delà de la tristesse consumériste de cette mode qui court après on ne sait quoi, s’en cache par ailleurs une autre – dévastatrice : l’horreur humaine et environnementale qui se cache derrière ces vêtements vite achetés, vite mis, vite jetés.

consommation

Longtemps rustiques, « écolos » au mauvais sens du terme, à la limite du « soixante-huitard attardé », la mode écologique fait désormais dans le glamour, et même le luxe. A travers la «ethical fashion» ou mode éthique il est grand temps que d’une part l’industrie du vêtement et d’autre part, le consommateur prennent conscience du lieu et du mode de fabrication.

less is more

less is more

La crise financière globale et la contraction du pouvoir d’achat vont-elles finir par nous pousser vers une nouvelle ère surpassant d’une part la surenchère des marques et d’autre part l’infobésité vestimentaire à bas prix ? Derrière cette façade apparemment si frivole, revoyons le fondement de nos décisions d’achat.

Qui n’a jamais craqué ? less is more

Et de notre côté, chacun d’entre nous que nous sommes, qui n’a jamais craqué dans une boutique pour se changer les idées après le travail ou se consoler un jour de déprime ? A notre décharge, tout nous y incite : de la carte bancaire (plus facile à dégainer qu’un billet à valeur affichée) au web (qui permet d’acheter en un clic), il est de plus en plus ardu de résister à la tentation de l’achat impulsif, téléguidé par l’émotion. Une fois l’achat effectué, on attend parfois beaucoup de lui. « Avec cette nouvelle robe, ma vie sera changée, les autres me regarderont différemment… » Autant de fausses croyances qui révèlent que les objets comblent un vide intérieur, ou un manque de confiance et d’estime de soi.

fashion victim

Conséquence, l’insatisfaction nous guette : « Finalement, ce vêtement n’est pas si bien que ça… ». Une fois acquise, la tenue convoitée ne nous intéresse plus : un malaise nous saisit, teinté de regret et de culpabilité. Il nous arrive de ne même pas utiliser ce que nous avons acheté, preuve que l’achat représentait un dérivatif, non une réponse à un besoin, ni même un cadeau pour soi, car celui-là, nous nous précipitons pour l’ouvrir et en user.

consomme vetement

Au secours ! De l’air !!! less is more

Alors, parfois, pour certains parmi nous, un jour, ça saute aux yeux, ça monte à la tête : l’évidence, oppressante, de ne pas pouvoir faire jouer son libre-arbitre, de ne plus savoir dire « non » qui apparaît d’un coup. Or notre garde-robe est le prolongement de nous-même : si l’espace y manque, si l’on perd le contrôle, c’est notre propre bien-être qui en pâtit. La vôtre est-elle sursaturée ?

Quel gaspillage ! Nous allouons en général un budget à nos vacances, à nos dépenses domestiques ou à notre voiture ; pourquoi n’avons-nous pas de budget vestimentaire, sachant qu’il n’est pas un jour de notre existence sans que nous endossions un habit ? Le temps, l’énergie, les moyens que vous investirez pour mieux vous connaître, pour comprendre et mieux gérer votre image sera largement compensé par la mise en place d’une plus grande assurance et d’une garde-robe judicieuse, facile à coordonner et qui reflète votre personne quelles que soient les circonstances.

Mon désir est de faire un peu de lumière sur les potentialités inépuisables et magiques de votre image mais aussi sur ses limites : aussi étonnant que cela puisse vous paraître, elles sont restreintes. Aujourd’hui, avec tous les moyens mis à notre portée, être séduisant et beau devient facile et accessible à tous : il suffit d’un minimum d’astuces, de bon goût, d’intelligence et naturellement, d’une authentique volonté d’améliorer son apparence.

bien être

Consommation ou consolation ? less is more

STOP ! De l’air ! Parce que nos dressings ne sont pas infinis, parce ce que notre porte-monnaie, notre maison et les ressources de la planète ne sont pas sans fin, il est important d’apprendre à faire des pauses. Arrêter de consommer, de chercher à remplir nos vi(d)es pour s’interroger : « Au fond, qu’est-ce qui est vraiment important pour moi aujourd’hui ? ». Essayez de distinguer les achats qui relèvent d’un réel besoin, ceux qui relèvent de la consommation ou de la consolation. « Je veux ceci, mais vais-je le mettre et combien de fois ? Vais-je regretter de ne pas l’avoir ? ». Des questions qui permettent de cerner l’utilité réelle du vêtement.

De la qualité et non de la quantité

Ceux qui me connaissent, mes clients savent que, depuis toujours, mon crédo est «less is more», de la qualité et non de la quantité, du style et pas simplement de la mode – avec en toile de fond, une bonne connaissance de soi et de ses besoins pour acheter au mieux. L’attitude vise à se priver de quelques satisfactions marchandes courantes pour savourer de temps en temps un plaisir plus fastueux et peut-être plus « vert ». A côté de ses bienfaits esthétiques, visuels et psychologiques, le conseil en image est tout AUSSI fait pour vous aider à répondre à cette question fondamentale devenue si importante dans sa dimension économique et écologique ! Alors des fringues oui, mais pour se faire du bien à tous les niveaux, avec soin et conscience de chacune des étapes de l’acquisition du vêtement.

quantité

peu mais mieux

Et si vous désirez à présent aller plus loin dans la compréhension de votre meilleure image et explorer plus en avant ce « less is more », je vous invite à bénéficier de mon cadeau de « bienvenue chez Mademoiselle M » histoire de démystifier les dress-codes, sources de bien des confusions dans nos armoires…

Myriam Hoffmann

Révélatrice de votre meilleure image.

Premiere-impression.com
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Découvrez en seconde partie, Le « LESS IS MORE », en Déco, en cliquant ici !

Décryptage du style minimaliste par Cathy Brois

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